Les premières années sont intenses, pleines de découvertes… mais aussi de doutes. Votre bébé pleure, dort peu, s’agite, refuse de manger ou semble soudain inconsolable ? Ces situations, souvent déroutantes, font partie de son développement. Derrière chaque trouble, il y a un besoin à comprendre, une étape à franchir.
Dans cet espace, vous trouverez des repères pour observer, apaiser et accompagner votre enfant avec bienveillance, sans chercher la perfection.
Terrible Two
Votre enfant s’oppose, dit “non” à tout, se jette par terre à la moindre frustration ? Le fameux “terrible two” n’est pas une crise de caractère, mais une étape où il découvre son pouvoir d’agir et d’exister par lui-même. Ce trouble du comportement exprime surtout son besoin d’autonomie : poser des limites claires, offrir des choix simples, adapter son environnement pour lui permettre autant que possible d’être acteur de ses gestes et maintenir le lien affectif l’aident à se construire en sécurité.
Endormissement difficile
Certains bébés ont besoin de contact, de mouvement, de temps pour lâcher prise. Les endormissements longs ne sont pas forcément un “mauvais apprentissage”, mais un besoin de sécurité. Créer un rituel doux et constant l’aide à s’endormir plus sereinement, sans lutte.
Reflux, régurgitations et RGO
Ces mots se ressemblent, mais ne désignent pas tout à fait la même chose : les régurgitations sont bénignes, les reflux gastro-œsophagiens peuvent, eux, être douloureux. Si votre bébé se cambre, pleure après les repas ou semble gêné, de simples ajustements peuvent l’aider : le garder redressé un moment, surélever légèrement le matelas, adapter la fréquence des tétées ou biberons. Et bien sûr, rester à l’écoute de votre instinct de parent : il complète le regard du pédiatre.
Fièvre, rhumes et petits virus
Quand votre bébé tombe malade, c’est tout le foyer qui vit au rythme des nuits hachées et des nez qui coulent. Sans se substituer au médecin, il existe mille “petites astuces de parents” pour rendre ces jours plus doux : un oignon coupé près du lit, un air légèrement humidifié, un matelas un peu relevé. Ces gestes ne soignent pas, mais soulagent, et surtout, ils donnent le sentiment d’agir, d’accompagner, d’être là.
Otites, toux et nez bouché
Ces périodes où le sommeil est perturbé, où les pleurs résonnent dans la nuit, pèsent sur tout le monde. Vous n’êtes pas seuls : ces troubles sont fréquents. On peut parfois apaiser un nez encombré en ajustant la température, en inclinant légèrement le matelas ou en privilégiant une atmosphère calme avant le coucher. L’idée n’est pas de “bien faire”, mais de trouver ce qui rend le quotidien un peu plus respirable pour toute la famille.
Allaitement difficile ou douloureux
Vous aviez imaginé un allaitement fluide, instinctif… et la réalité vous bouscule : douleurs, positions inconfortables, fatigue. L’allaitement, ça se prépare aussi en s’informant. Discuter avec d’autres mamans allaitantes, lire des témoignages, se sentir entourée aide à persévérer ou à ajuster. Et si des douleurs persistent, des professionnelles formées peuvent faire une vraie différence : un détail de position, un coussin déplacé, et tout change.
Baby blues et dépression post-partum
Les jours qui suivent la naissance sont parfois déroutants. Vous aimez votre bébé, mais vous vous sentez triste, fatiguée, dépassée… et coupable de l’être. Ces émotions sont plus courantes qu’on ne le pense. Parler, mettre des mots sur ce qu’on traverse, c’est déjà s’alléger. Et surtout, se rappeler qu’on est loin d’être seule : d’autres parents ont ressenti ces vagues d’ambivalence, et en parler, c’est retrouver un peu d’air.
Fatigue et épuisement parental
Quand tout devient trop, quand on a l’impression de ne plus y arriver, c’est le signe qu’il faut ralentir, pas qu’on échoue. Chez Mioveli, on croit à la force du partage : trouver une communauté bienveillante, lire des témoignages, recevoir un conseil sans jugement, ça change tout. Être entouré de parents qui vivent les mêmes nuits blanches et les mêmes doutes, c’est souvent le premier pas vers le réconfort.
Retour au travail et séparation
Reprendre le travail après plusieurs mois auprès de votre bébé, c’est souvent un mélange de fierté, de culpabilité et d’inquiétude. Trouver le bon équilibre demande du temps. La confiance se construit peu à peu, en dialoguant avec la personne qui s’en occupe, en gardant un rituel simple — un mot, un câlin, un objet de transition. Et si vous doutez, rappelez-vous que votre enfant sent votre amour même quand vous n’êtes pas là.
Refus de manger ou sélectivité alimentaire
Quand chaque repas devient une bataille, que votre bébé refuse ou recrache, la tension monte vite. Ces moments peuvent être éprouvants : trois fois par jour, vous donnez le meilleur de vous, et rien ne semble fonctionner. Essayez de garder confiance : ces phases passent. Les repas partagés, dans le calme, sans pression, aident votre enfant à redécouvrir le plaisir de goûter. Et entre parents, on le sait, l’humour et la patience sont souvent les meilleurs assaisonnements.
Diversification et repas compliqués
Certains jours, votre bébé adore les morceaux ; le lendemain, il n’en veut plus. La diversification n’est pas un chemin tout tracé. Il est normal d’adapter, d’expérimenter, de sortir un peu des schémas classiques. L’important est d’écouter votre enfant et de ne pas se formaliser : ce qui est vrai un jour ne l’est pas forcément le lendemain.
Apprentissage de la propreté
Votre enfant commence à s’intéresser au pot ? C’est une étape de maturité, pas une performance. On ne parle pas de réussite ou d’échec, mais de préparation : proposer un environnement adapté, un pot accessible, des vêtements faciles à enlever. C’est en observant les signes et en laissant du temps qu’il s’approprie cette nouvelle autonomie.
Refus de s’habiller / de coopérer
Ces matins où rien ne va, où votre enfant refuse d’enfiler son pantalon ou ses chaussures, tout parent les connaît. Ce refus n’est pas une provocation, c’est souvent son besoin d’exister, de choisir. Lui donner un peu de contrôle — par un choix, un rituel, un moment d’humour — transforme ces instants de tension en petites victoires partagées.
Trouble du langage (0–3 ans)
Votre enfant parle peu, semble comprendre sans toujours répondre ? Entre 0 et 3 ans, le langage explose… mais pas chez tous au même rythme. En pédagogie Montessori, on veille d’abord à nourrir cette envie de communiquer : nommer les objets, commenter les gestes, offrir des livres et des chansons simples. C’est moins une question de “le faire parler” que de créer un bain de langage vivant, dans la joie et la curiosité partagée.
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