Si vous vous sentez parfois dépassée par cette histoire d’écrans avec votre petit, vous n’êtes pas seule. Un récent rapport vient de confirmer ce que beaucoup de parents vivent au quotidien : nous avons besoin d’être mieux accompagnés, pas jugés.
Vous n’êtes pas seule face à ce défi
Imaginez : plus de 7 000 parents ont témoigné dans le cadre d’une grande enquête sur les écrans et nos enfants. Le constat ? Nous nous sentons souvent démunis face à l’ère numérique. Et c’est normal ! Personne ne nous a appris à naviguer dans ce monde où les écrans font partie du quotidien.
Ce qui nous a touchées dans ce rapport, c’est que les experts ont enfin compris quelque chose d’essentiel : le problème n’est pas tant les écrans eux-mêmes, mais le manque d’outils concrets pour les parents.
Ce que nous dit la recherche (sans nous faire peur)
Les chiffres montrent que nos tout-petits sont exposés plus tôt aux écrans qu’avant. Et oui, cela peut avoir un impact sur leur développement du langage, leur attention et leur sommeil. Mais attention : il ne s’agit pas de tout bannir ! L’idée, c’est plutôt d’apprendre à accompagner ces moments d’écran.
Votre enfant découvre le monde à travers ses sens. Il a besoin de manipuler, d’explorer, de toucher, de sentir. Les écrans peuvent faire partie de son environnement, mais ils ne peuvent pas remplacer ces expériences sensorielles si précieuses.
Le vrai défi : que proposer à la place ?
Voici ce que nous avons retenu du rapport : les enfants, même très jeunes, préfèrent spontanément les activités sans écrans. Le problème ? Nous, parents, nous manquons parfois d’idées ou d’énergie pour les leur proposer.
C’est là que l’approche Montessori peut nous aider, sans nous compliquer la vie. Maria Montessori parlait d’environnement préparé : avoir à portée de main quelques activités simples qui captent l’attention naturellement.
Quelques idées toutes simples pour votre quotidien :
Quand votre petit réclame un écran, vous pouvez lui proposer :
- Un bac avec de l’eau et des éponges (sur une serviette au sol)
- Des pinces et des pompons colorés à transvaser
- Des livres cartonnés à portée de main
- Un panier avec des objets du quotidien à explorer (spatule en bois, boîte vide, tissu doux)
L’idée n’est pas de lutter contre l’écran, mais de rendre les alternatives plus attirantes et accessibles.
L’accompagnement plutôt que l’interdiction
Ce que nous avons trouvé rassurant dans ce rapport, c’est l’accent mis sur l’accompagnement. Si votre enfant regarde un écran, restez avec lui. Commentez ce qu’il voit, posez des questions simples, créez un moment d’échange.
Quelques repères doux pour votre quotidien :
- Évitez les écrans avant le coucher (ça perturbe le sommeil)
- Pas d’écrans dans la chambre
- Accompagnez votre petit pendant ses temps d’écran
- Évitez l’écran « réflexe » pour le calmer à chaque fois
Ces recommandations ne sont pas des règles rigides, mais des pistes pour vous aider à trouver votre équilibre familial.
Un message important : nous faisons toutes de notre mieux
Les experts l’ont souligné : les parents les plus vulnérables sont aussi ceux qui manquent le plus de ressources. Si vous vous sentez fatiguée, si votre quotidien est chargé, si vous avez parfois recours à l’écran pour souffler un peu, c’est humain.
L’objectif n’est pas d’être parfaite, mais de créer petit à petit un environnement où votre enfant peut développer sa curiosité naturelle et son autonomie.
Vers un équilibre qui vous ressemble
Plutôt que de chercher à supprimer complètement les écrans, pourquoi ne pas viser un équilibre ? Votre enfant peut découvrir le monde numérique tout en gardant un lien fort avec le monde réel.
Pensez « et » plutôt que « ou » :
- Écrans ET activités manuelles
- Moments calmes ET moments d’exploration
- Temps ensemble ET temps d’autonomie
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